Category Archives: Cogitations sur l’apprentissage

L’apport de la PNL dans les Stratégies d’Apprentissage

http://fr.wikipedia.org/wiki/programmation_neuro-linguistique

La programmation neuro-linguistique (acronyme français : « PNL », « NLP »  en anglais) est un ensemble coordonné de connaissances et de pratiques dans le domaine de la psychologie fondées sur une démarche pragmatique de modélisation, en ce qui concerne la communication et le changement. Elle a été élaborée par Richard Bandler et John Grinder dans les années 1970, aux États-Unis.

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_PNL   La pédagogie PNL est une méthode d’enseignement issues de la programmation neuro-linguistique. Elle émerge de recherches pragmatiques à partir de l’observation et la modélisation d’élèves brillants pour en retransmettre les savoir-faire et savoir-être à ceux qui en ont besoin. Elle se caractérise par le travail sur trois aspects : l’estime de soi, les attitudes vis-à-vis de l’effort et des relations, ainsi que sur les stratégies mentales d’apprentissage.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A9lisation_(PNL) La modélisation est une démarche au sein de la PNL qui permet d’observer les comportements de réussite, d’en déterminer les conditions de succès et de les reproduire au mieux.

https://www.facebook.com/pedagogiePNL

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La PNL est une démarche en psychologie appliquée qui cherche à modéliser les savoir faire et savoir être de gens brillants dans leur domaine, pour les retransmettre à ceux qui en ont besoin. La PNL va décoder les façons de nous comporter, de penser, d’éprouver des sentiments, de nous décider, de nous motiver, de communiquer. Elle est un mode d’exploration de tout ce qu’un etre humain peut faire avec son corps et sa pensée. Elle cherche à partager ces compétences avec le plus grand nombre. Elle vise l’autonomie, la tolérance, l’augmentation de la capacité à penser par soi-même pour atteindre ses propres objectifs, la qualité de relation avec ses proches et le respect de chacun (Alain Thiry, plaquette InterActif, extraits).

La pédagogie PNL se caractérise par 3 axes d’interventions :

  • une manière de considérer les relations à l’enfant et d’évaluer ses progrès afin de l’aider à trouver sa propre motivation.
  • une technologie de l’apprentissage permettant d’apprendre à apprendre grâce à 4 stratégies performantes pour comprendre, mémoriser, réfléchir, exprimer.
  • une série de stratégies de créativité offrant plus de choix face aux situations rencontrées.

InterActif, Alain Thiry, plaquette www.interactif.be

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Intermède : Les invariants pédagogiques de Freinet, 1964

En 1964, deux ans avant sa mort, Freinet rédige les « invariants pédagogiques». « C’est une nouvelle gamme des valeurs scolaires que nous voudrions ici nous appliquer à établir, sans autre parti pris que nos préoccupations de recherche de la vérité, à la lumière de l’expérience et du bon sens. Sur la base de ces principes que nous tiendrons pour invariants, donc inattaquables et sûrs, nous voudrions réaliser une sorte de Code pédagogique… »

  • Invariant no 1 : L’enfant est de la même nature que nous.
  • No 2 : Être plus grand ne signifie pas forcément être au-dessus des autres.
  • No 3 : Le comportement scolaire d’un enfant est fonction de son état physiologique, organique et constitutionnel.
  • No 4 : Nul – l’enfant pas plus que l’adulte – n’aime être commandé d’autorité.
  • No 5 : Nul n’aime s’aligner, parce que s’aligner, c’est obéir passivement à un ordre extérieur.
  • No 6 : Nul n’aime se voir contraint à faire un certain travail, même si ce travail ne lui déplaît pas particulièrement. C’est la contrainte qui est paralysante.
  • No 7 : Chacun aime choisir son travail, même si ce choix n’est pas avantageux.
  • No 8 : Nul n’aime tourner à vide, agir en robot, c’est-à-dire faire des actes, se plier à des pensées qui sont inscrites dans des mécaniques auxquelles il ne participe pas.
  • No 9 : Il nous faut motiver le travail.
  • No 10 : Plus de scolastique.
  • Invariant 10 bis : Tout individu veut réussir. L’échec est inhibiteur, destructeur de l’allant et de l’enthousiasme.
  • Invariant 10 ter : Ce n’est pas le jeu qui est naturel à l’enfant, mais le travail.
  • No 11 : La voie normale de l’acquisition n’est nullement l’observation, l’explication et la démonstration, processus essentiel de l’École, mais le tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle.
  • No 12 : La mémoire, dont l’École fait tant de cas, n’est valable et précieuse que lorsqu’elle est vraiment au service de la vie.
  • No 13 : Les acquisitions ne se font pas comme l’on croit parfois, par l’étude des règles et des lois, mais par l’expérience. Étudier d’abord ces règles et ces lois, en français, en art, en mathématiques, en sciences, c’est placer la charrue devant les bœufs.
  • No 14 : L’intelligence n’est pas, comme l’enseigne la scolastique, une faculté spécifique fonctionnant comme en circuit fermé, indépendamment des autres éléments vitaux de l’individu.
  • No 15 : L’École ne cultive qu’une forme abstraite d’intelligence, qui agit, hors de la réalité vivante, par le truchement de mots et d’idées fixées par la mémoire.
  • No 16 : L’enfant n’aime pas écouter une leçon ex cathedra.
  • No 17 : L’enfant ne se fatigue pas à faire un travail qui est dans la ligne de sa vie, qui lui est pour ainsi dire fonctionnel.
  • No 18 : Personne, ni enfant ni adulte, n’aime le contrôle et la sanction qui sont toujours considérés comme une atteinte à sa dignité, surtout lorsqu’ils s’exercent en public.
  • No 19 : Les notes et les classements sont toujours une erreur.
  • No 20 : Parlez le moins possible.
  • No 21 : L’enfant n’aime pas le travail de troupeau auquel l’individu doit se plier comme un robot. Il aime le travail individuel ou le travail d’équipe au sein d’une communauté coopérative.
  • No 22 : L’ordre et la discipline sont nécessaires en classe.
  • No 23 : Les punitions sont toujours une erreur. Elles sont humiliantes pour tous et n’aboutissent jamais au but recherché. Elles sont tout au plus un pis-aller.
  • No 24 : La vie nouvelle de l’École suppose la coopération scolaire, c’est-à-dire la gestion par les usagers, l’éducateur compris, de la vie et du travail scolaire.
  • No 25 : La surcharge des classes est toujours une erreur pédagogique.
  • No 26 : La conception actuelle des grands ensembles scolaires aboutit à l’anonymat des maîtres et des élèves; elle est, de ce fait, toujours une erreur et une entrave.
  • No 27 : On prépare la démocratie de demain par la démocratie à l’École. Un régime autoritaire à l’École ne saurait être formateur de citoyens démocrates.
  • No 28 : On ne peut éduquer que dans la dignité. Respecter les enfants, ceux-ci devant respecter leurs maîtres est une des premières conditions de la rénovation de l’École.
  • No 29 : L’opposition de la réaction pédagogique, élément de la réaction sociale et politique est aussi un invariant. avec lequel nous aurons, hélas! à compter sans que nous puissions nous-mêmes l’éviter ou le corriger.
  • No 30 : Il y a un invariant aussi qui justifie tous nos tâtonnements et authentifie notre action : c’est l’optimiste espoir en la vie.

Plaidoyer pour l’altruisme, Mathieu Ricard

http://www.lavie.fr/religion/bouddhisme/les-cinq-lecons-de-sagesse-de-matthieu-ricard-pour-mieux-aimer-01-10-2013-44736_21.php

Les cinq leçons de sagesse de Matthieu Ricard pour mieux aimer, Propos recueillis par Elisabeth Marshall et Anne-Laure Filhol, créé le 01/10/2013  modifié le 01/10/20137

Dans son dernier livre, Plaidoyer pour l’altruisme, la force de la bienveillance (Editions du Nil), Matthieu Ricard explore les différentes facettes de l’amour, de l’empathie à la compassion, de l’oubli de ses propres intérêts au don de soi. extraits :

Page 612 : « A l’école (ici en Inde), l’éducation coopérative consiste à former des groupes composés d’enfants de niveaux différents, de sorte que les plus avancés puissent aider ceux qui sont en difficulté. Dans ce cas, on observe que les enfants qui apprennent facilement, au lieu de se sentir supérieurs aux autres (comme c’est le cas dans un système d’évaluation constante au moyen d’interrogations écrites notées) se sentent investis de la responsabilité d’aider ceux qui ont plus de mal à comprendre. De plus, l’esprit de camaraderie du groupe et l’absence de jugements intimidants de la part des autres inspirent confiance aux enfants et les incitent à donner le meilleur d’eux-mêmes.

La Médiation selon FEUERSTEIN

http://www.javance.org/feuerstein.htm Le médiateur est la personne qui interprète pour l’enfant ses expériences en les orientant vers un but.  Quand il y a déficience mentale, il y a blocage du passage de la médiation.  Rétablir cette possibilité de médiation est alors le moyen de stimuler et de faire évoluer les capacités d’apprentissage.

Sans médiation, pas de changement Selon Reuven Feuerstein, «toute personne est capable de changement, quels que soient son âge, son handicap et la gravité de ce handicap.  Les enfants différents ont simplement besoin d’un surcroît d’attention et d’investissement personnel.»

Mais pour qu’un changement se produise, il faut qu’il y ait médiation humaine.  C’est là le deuxième pilier de la pensée du professeur Feuerstein.  Le médiateur est la personne qui s’interpose entre l’enfant et le monde, qui interprète pour l’enfant ses expériences, qui réordonne, organise, regroupe, structure les stimuli auxquels l’enfant est exposé, en les orientant vers un objectif donné.  Et c’est cette médiation qui crée chez l’enfant la disposition à apprendre.

Shiny eyes ! By Benjamin Zander

Conférence TED, Benjamin Zander, 10 janvier 2011, Comment comprendre et aimer la musique classique en 20 minutes. http://www.watussi.fr/comment-comprendre-et-aimer-la-musique-classique-en-20-minutes

Ben jamin Zander, chef d’orchestre aime faire en sorte que tous les gamins aient des « yeux brillants » quand il apprennent.

Benjamin Zander est un leader qui possède une foi profonde en ce qu’il fait. Sa passion est à la fois communicative et fédératrice. Les 1600 personnes de l’assistance ne venaient pas pour écouter de la musique. 20 minutes plus tard, sans s’y attendre, sans s’y préparer, elles aimaient la musique classique …

ll a compris qu’il n’était rien sans ses musiciens. Benjamin Zander ne dirige pas des musiciens qui font leur métier, il guide des hommes et les encourage à prendre et donner du plaisir avec la musique. Il fait en sorte de les rendre meilleurs. C’est complètement différent.

Ses confrères pensent que seul 3% de la population aime la musique classique. Il est convaincu qu’elle est faite pour tous. Absolument tous.

Benjamin Zander vous invite à participer à une expérience. Il vous propose de vous faire comprendre et aimer la musique classique en 20 minutes. Dans 20 minutes, vous aimerez la musique classique, c’est sa mission. Et il n’a pas le moindre doute quand à l’accomplissement de celle-ci. C’est l’apanage des leaders. Et ça marche…

Article rédigé Jean-Benoît MOINGT

Intelligence collective, JEAN-FRANCOIS NOUBEL

Depuis déjà une décennie Jean-François Noubel amorce les grands changements qui devraient révolutionner les entreprises. Le document « Intelligence Collective, la révolution invisible », 2004 démarre par le paragraphe suivant :

« Les grands enjeux de l’humanité ne sont pas la faim, la pauvreté, le développement durable, la paix, la santé, l’éducation, l’économie, les ressources naturelles… mais notre capacité à élaborer de nouvelles organisations capables de les résoudre. Notre enjeu principal est l’intelligence collective. Pour l’entreprise aussi le challenge est absolu. Aujourd’hui la plupart d’entre-elles rencontrent d’insurmontables difficultés face à la complexité, à l’imprévisibilité du monde, à la globalisation. Elles subissent de permanents conflits d’intérêt entre profitabilité et développement durable, secret et transparence, valeurs et dynamiques individuelle et collective, fertilisation des savoirs- qui ouvre –et compétition – sui enferme… »

Le tableau qui suit est une synthèse des tendances de fond.

Tableau de synthèse issu du document « Intelligence Collective, la révolution invisible », 2004, Jean-François NOUBEL

INTELLIGENCE COLLECTIVE PYRAMIDALE INTELLIGENCE COLLECTIVE GLOBALE
Types de collectifs Entreprises, Institutions, Etats, Administrations Cyber-collectifs
Architecture informationnelle Panoptisme Holoptisme
Dynamique Descendante Emergente
Répartition du pouvoir Centralisée Distribuée
Type de pouvoirs Autorité Leadership
Technologie principale Ecriture / Imprimerie Logiciel / Internet
Modes de régulation Statique (règles imprimées) Dynamique (logiciel)
Dynamique économique Rareté Abondance
Outil transactionnel Monnaie rare Monnaies suffisantes
Capital Biens matériels et savoir Personnes (dans toutes leurs dimensions)

Intermède talmudique

La ligature d’Isaac … Abraham doit prendre son fils, son fils unique et aller le sacrifier, dixit Dieu. Il obéit, emmène son fils là où Dieu lui désigne d’aller, le ligote et s’apprête à le sacrifier mais au dernier moment, il entend des voix lui implorant d’arrêter son geste fatal. Ce qu’il fait, et sacrifie un bélier qui apparaît opportunément. De nombreuses interprétations existent, citons en trois:

  • Dieu teste Abraham
  • Abraham teste Dieu
  • Abraham comprend qu’à travers le bélier (un adulte), c’est lui qui doit sacrifier une partie de sa puissance pour laisser de la place à son fils. Le laisser grandir et vivre.

Le constat sur le système éducatif est universel et les conclusions aussi

Le discours sur « les problèmes dans le système éducatif actuel » des pays occidentaux est universel. Ce texte pourrait provenir de n’importe quel pays.

Extraits -Copyright © 2011 Metula News Agency:

Le premier problème touche à l’égalité des opportunités et des chances de réussite scolaire, pour des enfants provenant de milieux disposant de faibles moyens financiers.  A cause de la réduction du budget du ministère de l’Education au cours des dix dernières années, les écoles se trouvent uniquement en mesure de garantir le service minimum, soit les bases afin de préparer à l’examen final, l’équivalent du Baccalauréat.

Corrélativement, les écoles ont été amenées à développer des services payants, pour les extras, comme des cours d’art, de musique, d’informatique ou de technologie ; et les parents disposant des moyens financiers suffisants y ont recours. A défaut, ceux qui ne les possèdent pas, ne peuvent que constater que leurs enfants sont défavorisés.  C’est cette “semi privatisation”, que les protestataires pointent du doigt. La crainte sous-jacente réside dans le sentiment que l’écart de savoir reçu entre les enfants ne cessera de grandir. D’autre part, le financement national, destiné à fournir des services de soutien aux écoliers défavorisés, a été réduit d’environ 60% pendant ces mêmes dix dernières années.

Les professeurs souffrent également de cette structure, car ceux qui sont employés pour distiller les cours non obligatoires bénéficient de moins de droits (retraite, assurance, etc.), étant stipendiés d’une organisation privée.

En outre, avant six ans, l’école n’est pas obligatoire, mais coûte  cependant très cher. Il n’est parfois pas rentable, pour l’un des deux parents – la plupart du temps, il s’agit de la femme -, de travailler, car le salaire et les frais d’inscription tendent à se compenser. Ainsi, les enfants ne débutant l’école qu’à l’âge de six ans rencontrent davantage de difficultés, se trouvant, dans la majorité des cas, moins bien préparés à l’aventure scolaire. La triste conclusion de cette situation amène à observer la reproduction du schéma social, actuellement sur la sellette, et la poursuite de la fragmentation entre les classes sociales.

Le deuxième aspect problématique du système éducatif, selon les deux mêmes intervenants, réside dans le contenu même du programme, ainsi que dans la manière de l’enseigner ; ce que l’on apprend aux enfants s’avèrerait non pertinent, et ne serait pas adapté à l’époque actuelle. Un professeur au département Sociologie, Sciences politiques et Communication, également invité à participer à l’événement, pose clairement la question : “qu’est-ce que l’on enseigne et pourquoi” ?

Trop axé sur l’objectif de la réussite à l’examen final, l’enseignement serait devenu mécanique, “telle une usine”. 60% des enseignants seraient frustrés de ne pas disposer des moyens d’amener les élèves à penser par eux-mêmes, à faire face à des défis intellectuels, à développer leur curiosité ou à mener des enquêtes.  Ils rêvent d’un système leur permettant d’avoir un impact pédagogique réel sur l’esprit des enfants, de leur transmettre des idées ou de les aider à acquérir une autonomie dans leur travail et dans leur réflexion ; de leur donner les clés leur permettant de développer les capacités souhaitées pour évoluer dans l’ère des nouvelles technologies et la globalisation de l’économie.

… propose, entre autres, dès le lycée, de confier aux élèves des projets, à réaliser seuls ou en groupe, et sur une période courant sur la moitié de l’année ; par exemple, lorsque les élèves apprennent l’histoire, au lieu de ne leur apprendre que les faits, il s’agirait de leur poser des questions, telles : “peut-on affirmer que xyz constitue un projet ayant réussi” ? Il s’agit de commencer à faire réfléchir les futurs étudiants avant l’université. Egalement, toujours selon …, il serait important de leur apprendre à devenir “des êtres humains meilleurs”, en les sensibilisant à la justice sociale, à la solidarité interpersonnelle, et en développant leur empathie envers les défavorisés.

Cela me donne envie de mentionner, qu’au cours des cinq années pendant lesquelles j’ai étudié l’économie, je n’ai jamais entendu parler des problèmes humanistes conjoncturels, telles les conditions de travail des salariés immigrés, où le travail des enfants dans les usines en Asie, confectionnant nos produits de consommation, tandis que la création de profit financier restait le seul objectif de l’apprentissage auquel on nous a soumis.

Pestalozzi and romanticism

http://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Heinrich_Pestalozzi Wikipedia

Johann Heinrich Pestalozzi (January 12, 1746 – February 17, 1827) was a Swiss pedagogue and educational reformer who exemplified Romanticism in his approach.

Extracts:

After the failure of his farming venture, Pestalozzi wanted to help the poor. He had been poor himself most of his life and he had observed orphans who gained apprenticeship as farmers only to be overworked and underfed. He desired to teach them how to live self-respecting lives. This led him to the conception of converting Neuhof into an industrial school.

Pestalozzi’s purpose in these letters was to show that, by reducing knowledge to its elements and by constructing a series of psychologically ordered exercises, anybody could teach their children effectively.

Pestalozzi was a Romantic who felt that education must be broken down to its elements in order to have a complete understanding of it. He emphasized that every aspect of the child’s life contributed to the formation of personality, character, and reason based on what he learned by operating schools at Neuhof, Screen Shot 2015-02-01 at 5.05.34 PMStans, Burgdorf and Yverdon. The success of the Yverdon school attracted the interest of European and American educators. Pestalozzi’s educational methods were child-centered and based on individual differences, sense perception, and the student’s self-activity.