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Philippe Meirieu -controverses

http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Meirieu Wikipedia

Philippe Meirieu, né le 29 novembre 1949 à Alès (Gard) , est un chercheur et écrivain français, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie. Il a été l’inspirateur de réformes pédagogiques. En s’appuyant sur les écrits des grands pédagogues (de Rousseau à Freinet), il met en exergue les tensions inhérentes à l’éducation.

Selon lui, le rôle de l’école est à la fois d’instruire et d’éduquer, la finalité étant l’émancipation de l’élève et le développement de son autonomie. De ce fait, comme l’avait démontré aussi Olivier Reboul, tout enseignant est confronté à un certain nombre de contradictions :

  • l’enseignant (et plus globalement tout éducateur) doit s’efforcer de transmettre des normes sociales pour favoriser l’insertion de l’enfant dans la société. Mais il doit aussi lui apprendre à penser par lui-même et à examiner de manière critique les règles sociales existantes. L’éducation à la liberté revêt donc un caractère paradoxal.
  • il existe de même une tension entre la nécessité de faire acquérir à l’élève des savoirs qui sont nécessaires à sa formation et la prise en compte de ses centres d’intérêt. En effet, tout apprentissage véritable nécessite la mobilisation de l’intérêt de l’élève. Sur ce point il précise lors d’une conférence qu’il tient à Lille que “la concurrence est le résultat naissant sous l’action de l’arme évaluative” et que cette concurrence est nuisible pour la majorité des élèves. Seuls les savoirs scolaires faisant sens pour l’élève pourront être assimilés durablement. Il est donc tentant de promouvoir à l’école des thèmes ou des activités qui sont susceptibles de déclencher l’intérêt immédiat de l’élève. Cependant, en privilégiant les centres d’intérêt des élèves, l’enseignant risque de ne pas ouvrir à de nouveaux objets de connaissance et à de nouvelles pratiques culturelles. Philippe Meirieu résume le problème ainsi : « L’intérêt de l’élève est-ce ce qui l’intéresse ou plutôt ce qui est dans son intérêt ? Car de toute évidence, ce qui l’intéresse n’est pas toujours dans son intérêt et ce qui est dans son intérêt ne l’intéresse pas vraiment12 ».Pour expliquer — voire dépasser — ces contradictions, Meirieu met en avant le fondement éthique de l’éducation. Il énonce ainsi deux postulats qui sous-tendent l’acte éducatif :
  • le postulat d’éducabilité (inspiré du philosophe et pédagogue Herbart, successeur de Kant à la chaire de Königsberg) : toute personne est susceptible d’être éduquée, et je suis capable, en personne, de l’éduquer. C’est ce principe qui conduit l’enseignant à faire évoluer ses pratiques pédagogiques de manière à faire évoluer positivement les élèves, tant sur le plan cognitif que dans le domaine socio-affectif.
  • le postulat de liberté est le pendant du principe d’éducabilité. Dans les sociétés démocratiques, l’éducation ne peut être assimilée au dressage. Ses résultats sont donc incertains car en dernière Screen Shot 2015-02-01 at 7.57.59 PMinstance, l’apprentissage est du ressort de l’élève. « L’enseignant doit donc donner au sujet la possibilité d’exprimer ses propres projets individuels et collectifs13 ».Il met avant tout l’accent sur le fait que chaque élève est différent et que les classes sont inévitablement hétérogènes. Face à cette hétérogénéité, il propose d’utiliser la pédagogie différenciée et plus particulièrement les groupes de besoin. De manière plus générale, il puise sa réflexion dans les écrits des pédagogues français tels Freinet, Fernand Oury…

http://www.meirieu.com/ARTICLES/pedadif.pdf La pédagogie différenciée : enfermement ou ouverture ? 32 pages en français

Extrait : Il faut savoir, en effet, que dès 1905, à l’école de Dalton aux États-Unis, Miss Parkhust, convaincue de la nécessité de différencier les parcours de formation des élèves en fonction de leur niveau et de leur « personnalité », décide de supprimer les classes et met en place un travail par fiches individuelles à partir de tests initiaux… Elle en tire, en 1908, un premier bilan que j’ai schématisé par le tableau ci-dessous et qu’il est fort instructif de relire aujourd’hui.

Avantages  Inconvénients
Rationalisation de l’instruction par le découpage minutieux des progressions et la richesse de la documentation. Fixation excessive sur le programme qui devient le centre du système à la place de l’élève.
Développement du sens de l’organisation des élèves. Taylorisation du travail et perte du sens des activités scolaires.
Finalisation des activités scolaires ‘l’élève sait ce que l’on attend de lui et pourquoi il est là). Développement des attitudes de divination au détriment des attitudes de réflexion.
Amélioration des rapports entre enseignants et élèves : les enseignants deviennent de véritables personnesressources qui aident les élèves dans leur travail. Manque de contacts oraux entre les élèves et privilège abusif de l’écrit.
Diminution de la perte de temps. Sélection implicite des élèves adaptés à cette méthode (la différenciation ne porte que sur la gestion du temps)
Adaptation aux rythmes et cursus de chacun. Danger d’enfermement de chacun dans une « personnalité » considérée comme définitive (les « lents », les « moyens », les « rapides »).

Intermède : Exemple d’un demi siècle d’aveuglement dans l’enseignement

http://www.secretsdutennis.com/claude.htm Tennis, France

Francois Lacaze, enseignant professionnel de tennis, 30 ans de recherches sur la technique du tennis

Synthèse : Le tennis français dominait le monde dans les années 30. Ces succès ont conduit les dirigeants français des années 50, (joueurs contemporains des illustres champions tels Borotra, Lacoste, Cochet, et Suzanne Lenglen) à s’entêter dans l’illusion de détenir la vérité. ils n’ont pas voulu évoluer comme le reste du monde, obligeant tous les jeunes espoirs français à adopter certaines techniques aussi inélégantes qu’inefficaces (prise marteau en coup droit, prise unique coup droit / revers, interdiction du revers à deux mains « qui est devenu avec Bjorn Borg, la norme gagnante »). Ainsi les entraineurs nationaux auraient « empêché d’éclore », c’est à dire massacré tous les champions potentiels français.

Extraits : Comme les joueurs australiens, de nombreux joueurs français avaient des coups droits moyens à cause d’une mauvaise mécanique gestuelle, mais également à cause de cette prise unique qui a fait beaucoup de dégâts pendant tout ce siècle.

Sur Hervé Gauvin :

Dans le livre ” Mac Enroe est-il génial ? ” de Roger-Vasselin et Raissac aux Editions Ramsay, il est dit ceci : ” On demanda à Georges Goven, âgé de treize ans et déjà champion de France cadet, d’abandonner son revers à deux mains pour un revers à une main. Ce dernier obéit ” ! Dans Tennis de France d’octobre 1973, il est dit ceci sur Hervé Gauvain : ” En effet, les responsables techniques de la Fédération Française décidèrent de lui modifier son jeu et en particulier lui apprirent à faire un revers d’une seule main. Hervé Gauvain possédait un coup extraordinaire, un coup qui ” tue “, un coup sur lequel il avait une confiance illimitée. Ce coup était chez lui absolument naturel. A force de travail, il a réussi à apprendre un revers à une main, mais qui n’a aucune efficacité par rapport à son ancien coup. C’est dommage, car la France a peut-être perdu l’occasion d’avoir son ” Bjorn Borg ” en la personne d’Hervé Gauvain “. Dans Tennis Magazine n° 16 juillet 1977, Eduerdo Argon dit ceci : ” Le tennis , c’est l’expérience et la condition physique. Aujourd’hui on s’excite, on voudrait trouver des Borg à tous les coins de rue “. L’Uruguayen de Dijon sait de quoi il parle : Brigitte Simon et Hervé Gauvain ont été ses élèves. Et il a dû assister, impuissant, au ” sacrifice ” ordonné par la direction technique nationale du revers à deux mains d’Hervé, jugé non conforme à l’époque. ” Il jouait comme Borg ” soupire t-il encore aujourd’hui.

Du “pro-fesseur” au thérapeute ethique

blog http://questcequuntherapeuteethique.unblog.fr/ qui va évoluer en co-création.

Art Terre et Ciel

Qu’est ce qu’un thérapeute éthique ?

Voici une question fondamentale et difficile à la fois dans une époque où le changement semble être une nécessité. De nombreux thérapeutes formés et non formés commencent à exercer parfois en ayant fait un travail suffisant pour connaître qui ils sont et parfois en ayant simplement appris une technique, une méthode d’enseignement. Est-ce suffisant ?L’éthique est dans l’étymologie du terme, la science de la morale. Dans notre contexte de thérapeute éthique, nous pouvons comprendre l’éthique comme l’ensemble des valeurs humaines qu’incarne le thérapeute.

Est-il congruent ? Est-il humble ? Connaît-il ses limites ? Se connaît-il vraiment ? Croit-il dans les capacités de son patient ? Est-ce qu’il continue à se former ? Est-ce qu’il a fait une analyse ? Continue t-il à travailler sur lui ? En supervision en groupe, individuelle ? Se forme t il régulièrement ? etc…

Nous ne pouvons pas évaluer un thérapeute éthique par la valeur, la quantité de ses diplômes et leur reconnaissance par l’état. Un thérapeute éthique est en conscience, dans un profond respect de la nature humaine. Un thérapeute éthique accompagne vers le chemin de l’autonomie, la liberté d’être dans le cheminement vers soi, dans le processus d’individuation ayant pour finalité de devenir son propre « maitre ».

Et pour vous qu’est ce qu’un thérapeute éthique ? Si vous souhaitez me donner vos valeurs du thérapeute éthique contactez moi par écrit pour diffusion sur le blog cité ci-dessus.

L’exemple de la méthodologie de l’étude du TANAKH

https://ravsak.org/philosophical-inquiry-tanakh   What is a typical lesson look like?

A typical session consists of a group of students sitting in a circle reading a biblical text together, with each child reading a line (thus turning a written text back into shared speech event). Then students raise questions of what they found puzzling or interesting in the text, which form the agenda for discussion. In the inquiry students draw upon carefully constructed plans and exercises which help maintain focus and encourage depth of discussion. These open up the field of meaning around concepts—both within the child’s world and from within the tradition. Additional written material, Jewish sources, images and recordings are also used to stimulate or further inform the inquiry. Drawing and drama can also be used as a vehicle for extending the discussion.

An example of a child’s question that might be raised and explored with parashat Bereishit: “What does it mean when it says “and God says that this was good”? This could then lead to a discussion of the concept of good.

Sample Discussion Plan (3rd grade), what does the word good mean in the following situations:

  • Your mom says, “Our car is a good car”
  • You finish painting a picture, stand back and say, “This is a good painting”
  • You take a bite of an apple and say, “Mmm, what a good apple”Your teacher says, “You are such a good girl”
  • You get good grades
  • She says, “You are such a good friend”
  • You consider a particular toy good to play with

These questions open up different possible meanings of the term good (reliable, “just as I wanted it to be,” “just as it should be,” morally good, compliant, achieving a high standard, “brings out the best in me,” loyal, interesting, to name but a few). The students return to the text and ask themselves how each of these meanings changes their understanding of the world God created and the relationship between God and what God created. The students might then turn to other biblical passages where the term tov appears and discuss which of these offer insight into the Bereishit text.

They might then discuss what it would take to care for the world, to look after it in light of these meanings, and finish the class with an activity where student draw one of the days of creation according to their own interpretation of good in the text. While the examples in the discussion plan would change depending on the age of the child, the meanings they put forth will not change, since the various kinds of good are interesting to people at all ages. The question “What is good?” is one we can keep going back to because it is a philosophical question that remains with us throughout our lives and dreams.

Sir Ken Robinson : Changing education paradigms

https://www.youtube.com/watch?v=zDZFcDGpL4U 11mn40, en anglaisPicture3

https://www.youtube.com/watch?v=e1LRrVYb8IE en français

http://www.thersa.org/events/video/archive/sir-ken-robinson  55mn20

On ne peut pas traiter les élèves comme des batch de production d’une usine.  La notion de classes par age n’a pas de sens, l’éclatement du collectif est à l’opposé de ce qui advient dans la vie professionnelle, la pensée divergente est anéantie. L’éducation detruit plus de potentiel qu’elle n’en crée. Et on ne peut réformer avec les concepts de la revolution industrielle et du diplôme qui assure un job.

John Dewey and Progressive Education

http://study.com/academy/lesson/john-dewey-on-education-impact-theory.html

https://en.wikipedia.org/wiki/John_Dewey

http://www.iep.utm.edu/dewey/

John Dewey is probably most famous for his role in what is called progressive education. Progressive education is essentially a view of education that emphasizes the need to learn by doing. Dewey believed that human beings learn through a ‘hands on’ approach. This places Dewey in the educational philosophy of pragmatism.

Pragmatists believe that reality must be experienced. From Dewey’s educational point of view, this means that students must interact with their environment in order to adapt and learn. Dewey felt that the same idea was true for teachers and that teachers and students must learn together. His view of the classroom was deeply rooted in democratic ideals, which promoted equal voice among all participants in the learning experience.

Intermède: Why We Shouldn’t Hate Philosophy

https://bible.org/article/why-we-shouldnt-hate-philosophy Probe’s Michael Gleghorn explains that thinking critically about some of life’s most important questions is a way for us to fulfill the biblical mandate to love God with our minds.

Extract: Socrates claimed that the unexamined life was not worth living. And throughout its history, philosophy has gained a reputation for the careful, rational, and critical examination of life’s biggest questions. “Accordingly,” write Christian philosophers J.P. Moreland and William Lane Craig, “philosophy may be defined as the attempt to think rationally and critically about life’s most important questions in order to obtain knowledge and wisdom about them.”2 So while philosophy may sometimes be a walk on slippery rocks, it may also be a potentially powerful resource for thinking through some of life’s most important issues.

Jeremy,  Les humains ne sont pas plus doués que des insectes

INTERVIEW juin 2015, Jeremy De France, Bucarest et Tel Aviv par Skype

Les humains ne sont pas plus doués que des insectes qui se reproduisent. Même les fourmis montrent plus d’intelligence réseau !

1/ VERS UNE ECONOMIE SANS TRAVAIL

Le monde moderne s’est construit sur le travail et l’argent. Aujourd’hui plus que jamais l’image du bonheur passe par un travail en ville et gagner sa vie. Toutefois, l’homme a petit à petit dénaturé l’argent. D’un moyen de troc, il en a fait une idole “pouvoir” toute puissante. L’homme s’est rendu esclave. C’est  “l’éternel” retour du veau d’or avec des tonnes d’antidépresseurs, de cours de yoga et de stages de méditation, quand vient la réalisation que le mode de vie attaché à l’idole “pouvoir” mène à tout sauf au bonheur.

Or, demain, les gens seront attachés à autre chose que le travail et l’argent car la technologie nous pousse inéluctablement vers une économie sans travail “alimentaire”. La technologie elle nous conduit vers une autre civilisation. Aujourd’hui déjà le bonheur appartient aux travailleurs indépendants qui facturent correctement en gérant sainement leur vie.

2/ VERS UNE DISPARITION DE L’ECOLE TRADITIONNELLE

L’école n’a pas été créée pour apprendre à être heureux. Il y a quelques siècles, il s’agissait pour les grandes familles d’assurer la lignée, de faire naître et grandir une marmaille emprunte de noblesse. Les précepteurs assuraient alors la période de gestation. L’école “pour tous” a tout changé. Elle a cassé la vie tribale, enluminé la ville, changé la nature du travail et surtout fait baisser le niveau moyen. De la reproduction des élites, on est passé à la production à grande échelle de moutons adeptes de la pensée commune. L’école est devenue une garderie pour ne pas dire une étable.

Mais avec le changement de l’économie, celle du “sans travail”, l’école qui doit conduire tout droit à un job de mouton, est morte. Et cette école va ainsi petit à petit perdre son statut “d’éducateur monarchique, au pouvoir central et absolue”. L’éducation ne sera plus l’apanage de l’école, l’éducation sera une réalité de tous les instants et lieux de vie.

3/ L’INCAPACITE DES HUMAINS A CHANGER VA PROVOQUER DE GRAVES TENSIONS

Mais attention, le moment de rupture par rapport à l’école traditionnelle n’est pas arrivé. Le modèle de l’école est ancré dans l’ADN des gens. C’est un ordre moral qui se transmet de jeunes à vieux dans une profonde amnésie. Tous ces jeunes qui jurent que quand ils seront grands ils ne feront jamais comme leurs parents et qui plus tard font exactement la même chose en bien pire.

C’est bizarre mais c’est comme ca, la vie nous conduit à oublier nos convictions de jeunes révolutionnaires pour nous faire rejoindre les rangs de conservateurs. La génération 68 en est un bel exemple. Ainsi école et économie vont vers de nouveaux paradigmes mais chacun à sa vitesse. Cela promet des tensions infinies, tensions qui apparaissent déjà dans la majorité des bouches qui disent que l’école est dépassée.

4/ OPTIMISTE OU PESSIMISTE ?

Le changement est toujours difficile à anticiper. Les conséquences des changement de l’économie et de l’école impliquent tant de paramètres que le monde à venir est d’un flou très artistique. Personne ne peux prédire ce que sera le futur, même très proche. Est ce que les jeux électroniques et le web sont en train de tuer nos enfants ou sont au contraire une immense palette à passionner et épanouir   ? Personne ne sait vraiment. Ils n’y a bien évidemment que les vieux cons pour jurer que “c’était mieux avant”. Alors gardons notre optimisme.

5/ VERS UNE ERE MESSIANIQUE ?

Une proposition que l’on peut émettre c’est que notre civilisation arrive à une forme de plénitude. La langue de demain sera commune et sera la “smart langue” celle de nos androïdes. On produira moins de mots, plus de sons gutturaux, de photos, de musiques, d’images, d’arts. Les maitres mots seront  “connexion, bon sens et spiritualité. On aura toute notre vie pour développer nos capacités d’amour, nos dons artistiques et rendre le monde meilleur. Le début de l’ère messianique ?

This school in Norway abandoned teaching subjects 40 years ago

http://qz.com/377742/this-school-in-norway-abandoned-teaching-subjects-40-years-ago/?utm_source=atlanticFB by Bjørn BolstadHeadmaster, Ringstabekk school

Extracts :

Finland has announced that in their new national curriculum, they will emphasize phenomena-based project studies instead of traditional subjects. The Ringstabekk school—with 425 students aged 13 to 16 years just outside Norway’s capital, Oslo—has been doing this for 40 years with great success. It all started in the 1970s when the teachers realized that their students were not truly engaged in what they learned at school. These educators were inspired by the Danish pedagogue Knud Illeris and his ideas of cross-curricular project work, and in the 1980s, the fundamental concept and organization of the school was revamped.

When teachers are hired at this school, they know very well that they will have to cooperate with other teachers—and not just the ones who teach the same subjects as themselves. They will have to work in multidisciplinary teacher-teams. Each teacher-team, consisting of 4-6 teachers, is responsible for the education and growth of 60-75 students. The teachers together craft the students’ schedules from week to week …

Intermède : Kindness

Dear Teach Suzuki Violin Members and Friends,

This week on Teach Suzuki Violin while writing the post about the 2nd movement of Bach’s A minor violin concerto, I was reading a harrowing memoir by Brando Skyhorse about his incredibly difficult childhood and that vital missing quality in his early life that is every child’s right: kindness.

I began thinking about the kind people I’ve known and their far-reaching effects on others.

My high school English teacher, Leon Segal, was one such kind person. He treated all students kindly, becoming an friendly adviser in our efforts to write better. I never heard him raise his voice and English classes were like a conversation between interesting people. He encouraged me to teach simply through the example of his teaching. After graduation, he asked me what I wanted to study at university. I had no thoughts about teaching. When I said, “music, psychology, anthropology, philosophy, mathematics,” he just smiled and made no comment.

A few years later I came back to see him where he lived with his wife at his small farm outside my home town. He welcomed me like an old friend and asked how were things going. When I talked about wanting to start a music school, he said, “Oh, you’ve got that far, have you?” as if he knew all along what I was going to do.

We remember kind people. They have a lasting influence on our lives.

Kindness is a quality we learn from our own childhood – and from children themselves. Young children gauge a person’s kindness very accurately – by how they are understood and treated. They know kind people are friendly, helpful, sensitive to their feelings and protect them from harm. The very word “kindness” is derived from kinder (child).

How we treat children is the measure of our humanity.

Who are the kind people in your life?

Cheers, John

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