Category Archives: Cogitations sur l’apprentissage

“Les valeurs actuellement transmises à l’école sont profondément inadaptées à la civilisation numérique” – Eric Verhaeghe

http://www.atelier.net/trends/articles/eric-verhaeghe-valeurs-actuellement-transmises-ecole-profondement-inadaptees-civilisation-_429686?utm_source=emv&utm_medium=mail&utm_campaign=lettre_toute_zone   3 juin 2014 EXTRAITS

On oublie trop souvent que le premier rôle de l’école est de transmettre des valeurs. Valeurs que je crois profondément inadaptées à la civilisation numérique. Je pense par exemple à la solitude de l’élève devant sa dissertation, la non-coopération dans la construction du savoir, le primat du stylo et du papier sur le clavier. Dans le monde de demain, l’honnête homme sera celui qui sait partager ses sources, qui pratique l’intersubjectivité, le dialogue, qui coopère à tous les stades du savoir. Dans l’école de demain, l’acte de coopérer sera la valeur essentielle …

Concrètement, nous n’avons plus besoin de l’école comme lieu de transmission du savoir: Internet le fait infiniment mieux dans tous les cas de figure. En revanche, nous avons besoin de l’école comme lieu de construction d’une personnalité. Apprendre à apprendre, apprendre à se repérer dans les sources, à trier, à analyser, voilà ce qui fera la mission de l’enseignant demain.

il me semble que le principal défi à relever est celui du sens dans une construction intersubjective. C’est, au fond, le sujet Wikipédia: la vérité, ou les hypothèses de vérité, ne se trouveront plus dans un livre prestigieux, mystérieux, inaccessible, mais dans une somme d’articles construits de façon collaborative. Cette construction collective permanente supposera une capacité à produire un sens universellement acceptable. Ce sujet est important pour les sciences pures, mais surtout pour les sujets humains et sociaux. La production collective du sens exigera une éthique de la délibération qui soit transparente, respectueuse des libertés publiques et des droits fondamentaux.

Tsunami numérique, Emmanuel Davidenkoff, Stock 2014

http://www.atelier.net/trends/articles/education-apres-metiers-manuels-machines-defient-processus-intellectuels_428868 22 avril 2014, EXTRAIT

… Par “numérique”, j’entends qu’aujourd’hui, et depuis trois ans, notamment dans la Silicon Valley, des chercheurs, des entrepreneurs, des financeurs, des universitaires, des centres de recherche publics et privés se sont résolument mis sur le territoire de l’éducation avec l’ambition de réinventer l’éducation dans le monde.

Dans votre livre, vous parlez du projet Minerva en Californie. Le principe : des étudiants internationaux vivent ensemble, changent de ville tous les semestres, et suivent uniquement des cours en ligne. Le numérique à terme, comme substitution à une certaine éducation? Ou va-t-il falloir apprendre à s’en faire un adjuvant ?

Les x ou y formes d’intelligence

Howard Gardner, 1997, http://cll.qc.ca/Publications/Intelligences%20multiples.pdf

Qu’est ce que l’intelligence? Lorsque vous êtes en relation avec une autre personne, sur quelle base faites-vous une évaluation de son intelligence? Sur son QI (quotient intellectuel)? Sur sa capacité à résoudre des problèmes ou à répondre à des questions qui vous dépassent? Sur sa culture? Sur son habileté à discourir? Sur son adaptation à son environnement? Sur ses performances scolaires? L’intelligence est-elle le fruit de facteurs environnementaux comme un milieu propice et stimulant qui permet le développement, ou bien est-elle prédéterminée à la naissance? Le concept  d’intelligence est-il universel? Autrement dit, une personne que nous considérons en occident comme très intelligente, jouirait-elle de la même considération au cœur de l’Afrique ou en Asie ?

  • Intrapersonnelle : Aptitude à accéder à ses propres sentiments et à reconnaître ses émotions; connaissance de ses propres forces et faiblesses
  • Interpersonnelle : Aptitude à discerner l’humeur, le tempérament, la motivation, et le désir des autres personnes et à y répondre correctement
  • Kinesthésique : Aptitude à maîtriser les mouvements de son corps et à manipuler les objets avec soin
  • Linguistique : Sensibilité aux sons, aux structures, à la signification et aux fonctions des mots et du langage
  • Logico-Mathématique : Sensibilité aux modèles logiques ou numériques et aptitude à les différencier; aptitude à soutenir de longs raisonnements
  • Musicale : Aptitude à produire et à apprécier un rythme, une tonalité et un timbre; appréciation des formes d’expression musicale
  • Spatiale : Aptitude à percevoir correctement le monde spatiovisuel et à y apporter des transformations
  • Naturaliste : Aptitude à discerner l’organisation du vivant
  • Extra: Existentielle : « … capacity to locate oneself with respect to the furthest reaches of the cosmos – the infinite and the infinitesimal – and the realted capacity to locate oneself with respect to such existential feature of the human condition as The signifiance of life, the meaning of death, the ultimate fate of The physical and the psychological worlds, ans such profound experiences as love of another person or total immersion in a work of art. »

Plusieurs intelligences détectées dans le cerveau

http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-plusieurs-intelligences-detectees-dans-le-cerveau-33992.php Olivier Houdé, Cerveau&Psycho, numéro 68

La théorie des « intelligences multiples » prédit l’existence de huit formes différentes d’intelligence. Nous pouvons aujourd’hui en observer sept au sein de notre cerveau.  Extrait:

Jongler avec les intelligences : Mais il y a mieux : l’imagerie cérébrale nous apprend qu’il existe une partie de notre cerveau, le « cortex préfrontal », qui est impliquée dans de nombreuses formes d’intelligence. Ce qui ouvre la porte à de nouvelles pédagogies. L’idée de telles approches (que nous expérimentons actuellement) est d’exercer cette zone cérébrale de convergence, sorte de carrefour neuronal, afin de renforcer les passerelles entre les multiples potentiels du cerveau humain. Ce qui voudrait dire en clair : apprendre à jongler avec ses intelligences. Car il manque une intelligence dans la théorie de Gardner : celle qui permet de sélectionner le type d’intelligence adapté à chaque situation ! En psychologie, ce genre de capacité qui se situe au-dessus des autres se nomme « méta-intelligence » (méta signifie « au-delà ») et il s’agit ici de méta-intelligence de sélection. Screen Shot 2015-12-31 at 6.17.04 PMDès lors qu’on accepte l’idée que plusieurs formes d’intelligence peuvent coexister dans le cerveau de chacun d’entre nous dès l’enfance – et pas seulement chez des êtres d’exception – il faut nécessairement une fonction biologique d’arbitrage, de contrôle exécutif.

Music Lessons Were the Best Thing Your Parents Ever Did for You

http://www.childrensmusicworkshop.com/advocacy/best-thing-your-parents-ever-did/ by Tom Barn

If your parents ever submitted you to regular music lessons as a kid, you probably got in a fight with them once or twice about it. Maybe you didn’t want to go; maybe you didn’t like practicing. But we have some bad news: They were right. It turns out that all those endless major scale exercises and repetitions of “Chopsticks” had some incredible effects on our minds.es • February 17, 2015

Psychological studies continue to uncover more and more benefits that music lessons provide to developing minds. One incredibly comprehensive longitudinal study, produced by the German Socio-Economic Panel in 2013, stated the power of music lessons as plain as could be: “Music improves cognitive and non-cognitive skills more than twice as much as sports, theater or dance.”

The study found that kids who take music lessons “have better cognitive skills and school grades and are more conscientious, open and ambitious.” And that’s just the beginning. The following list is a sampling of the vast amount of neurological benefits that music lessons can provide. Considering this vast diversity, it’s baffling that there are still kids in this country who are not receiving high-quality music education in their schools. Every kid should have this same shot at success.

Extract :

  1. It improved your reading and verbal skills.
  2. It improved your mathematical and spatial-temporal reasoning.
  3. It helped your grades.
  4. It raised your IQ.
  5. It helped you learn languages more quickly.
  6. It made you a better listener, which will help a lot when you’re older.
  7. It will slow the effects of aging.
  8. It strengthened your motor cortex.
  9. It improved your working memory.
  10. It improved your long-term memory for visual stimuli.
  11. It made you better at managing anxiety.
  12. It enhanced your self-confidence and self-esteem.
  13. It made you more creative.

Philippe Meirieu -controverses

http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Meirieu Wikipedia

Philippe Meirieu, né le 29 novembre 1949 à Alès (Gard) , est un chercheur et écrivain français, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie. Il a été l’inspirateur de réformes pédagogiques. En s’appuyant sur les écrits des grands pédagogues (de Rousseau à Freinet), il met en exergue les tensions inhérentes à l’éducation.

Selon lui, le rôle de l’école est à la fois d’instruire et d’éduquer, la finalité étant l’émancipation de l’élève et le développement de son autonomie. De ce fait, comme l’avait démontré aussi Olivier Reboul, tout enseignant est confronté à un certain nombre de contradictions :

  • l’enseignant (et plus globalement tout éducateur) doit s’efforcer de transmettre des normes sociales pour favoriser l’insertion de l’enfant dans la société. Mais il doit aussi lui apprendre à penser par lui-même et à examiner de manière critique les règles sociales existantes. L’éducation à la liberté revêt donc un caractère paradoxal.
  • il existe de même une tension entre la nécessité de faire acquérir à l’élève des savoirs qui sont nécessaires à sa formation et la prise en compte de ses centres d’intérêt. En effet, tout apprentissage véritable nécessite la mobilisation de l’intérêt de l’élève. Sur ce point il précise lors d’une conférence qu’il tient à Lille que “la concurrence est le résultat naissant sous l’action de l’arme évaluative” et que cette concurrence est nuisible pour la majorité des élèves. Seuls les savoirs scolaires faisant sens pour l’élève pourront être assimilés durablement. Il est donc tentant de promouvoir à l’école des thèmes ou des activités qui sont susceptibles de déclencher l’intérêt immédiat de l’élève. Cependant, en privilégiant les centres d’intérêt des élèves, l’enseignant risque de ne pas ouvrir à de nouveaux objets de connaissance et à de nouvelles pratiques culturelles. Philippe Meirieu résume le problème ainsi : « L’intérêt de l’élève est-ce ce qui l’intéresse ou plutôt ce qui est dans son intérêt ? Car de toute évidence, ce qui l’intéresse n’est pas toujours dans son intérêt et ce qui est dans son intérêt ne l’intéresse pas vraiment12 ».Pour expliquer — voire dépasser — ces contradictions, Meirieu met en avant le fondement éthique de l’éducation. Il énonce ainsi deux postulats qui sous-tendent l’acte éducatif :
  • le postulat d’éducabilité (inspiré du philosophe et pédagogue Herbart, successeur de Kant à la chaire de Königsberg) : toute personne est susceptible d’être éduquée, et je suis capable, en personne, de l’éduquer. C’est ce principe qui conduit l’enseignant à faire évoluer ses pratiques pédagogiques de manière à faire évoluer positivement les élèves, tant sur le plan cognitif que dans le domaine socio-affectif.
  • le postulat de liberté est le pendant du principe d’éducabilité. Dans les sociétés démocratiques, l’éducation ne peut être assimilée au dressage. Ses résultats sont donc incertains car en dernière Screen Shot 2015-02-01 at 7.57.59 PMinstance, l’apprentissage est du ressort de l’élève. « L’enseignant doit donc donner au sujet la possibilité d’exprimer ses propres projets individuels et collectifs13 ».Il met avant tout l’accent sur le fait que chaque élève est différent et que les classes sont inévitablement hétérogènes. Face à cette hétérogénéité, il propose d’utiliser la pédagogie différenciée et plus particulièrement les groupes de besoin. De manière plus générale, il puise sa réflexion dans les écrits des pédagogues français tels Freinet, Fernand Oury…

http://www.meirieu.com/ARTICLES/pedadif.pdf La pédagogie différenciée : enfermement ou ouverture ? 32 pages en français

Extrait : Il faut savoir, en effet, que dès 1905, à l’école de Dalton aux États-Unis, Miss Parkhust, convaincue de la nécessité de différencier les parcours de formation des élèves en fonction de leur niveau et de leur « personnalité », décide de supprimer les classes et met en place un travail par fiches individuelles à partir de tests initiaux… Elle en tire, en 1908, un premier bilan que j’ai schématisé par le tableau ci-dessous et qu’il est fort instructif de relire aujourd’hui.

Avantages  Inconvénients
Rationalisation de l’instruction par le découpage minutieux des progressions et la richesse de la documentation. Fixation excessive sur le programme qui devient le centre du système à la place de l’élève.
Développement du sens de l’organisation des élèves. Taylorisation du travail et perte du sens des activités scolaires.
Finalisation des activités scolaires ‘l’élève sait ce que l’on attend de lui et pourquoi il est là). Développement des attitudes de divination au détriment des attitudes de réflexion.
Amélioration des rapports entre enseignants et élèves : les enseignants deviennent de véritables personnesressources qui aident les élèves dans leur travail. Manque de contacts oraux entre les élèves et privilège abusif de l’écrit.
Diminution de la perte de temps. Sélection implicite des élèves adaptés à cette méthode (la différenciation ne porte que sur la gestion du temps)
Adaptation aux rythmes et cursus de chacun. Danger d’enfermement de chacun dans une « personnalité » considérée comme définitive (les « lents », les « moyens », les « rapides »).

Intermède : Exemple d’un demi siècle d’aveuglement dans l’enseignement

http://www.secretsdutennis.com/claude.htm Tennis, France

Francois Lacaze, enseignant professionnel de tennis, 30 ans de recherches sur la technique du tennis

Synthèse : Le tennis français dominait le monde dans les années 30. Ces succès ont conduit les dirigeants français des années 50, (joueurs contemporains des illustres champions tels Borotra, Lacoste, Cochet, et Suzanne Lenglen) à s’entêter dans l’illusion de détenir la vérité. ils n’ont pas voulu évoluer comme le reste du monde, obligeant tous les jeunes espoirs français à adopter certaines techniques aussi inélégantes qu’inefficaces (prise marteau en coup droit, prise unique coup droit / revers, interdiction du revers à deux mains « qui est devenu avec Bjorn Borg, la norme gagnante »). Ainsi les entraineurs nationaux auraient « empêché d’éclore », c’est à dire massacré tous les champions potentiels français.

Extraits : Comme les joueurs australiens, de nombreux joueurs français avaient des coups droits moyens à cause d’une mauvaise mécanique gestuelle, mais également à cause de cette prise unique qui a fait beaucoup de dégâts pendant tout ce siècle.

Sur Hervé Gauvin :

Dans le livre ” Mac Enroe est-il génial ? ” de Roger-Vasselin et Raissac aux Editions Ramsay, il est dit ceci : ” On demanda à Georges Goven, âgé de treize ans et déjà champion de France cadet, d’abandonner son revers à deux mains pour un revers à une main. Ce dernier obéit ” ! Dans Tennis de France d’octobre 1973, il est dit ceci sur Hervé Gauvain : ” En effet, les responsables techniques de la Fédération Française décidèrent de lui modifier son jeu et en particulier lui apprirent à faire un revers d’une seule main. Hervé Gauvain possédait un coup extraordinaire, un coup qui ” tue “, un coup sur lequel il avait une confiance illimitée. Ce coup était chez lui absolument naturel. A force de travail, il a réussi à apprendre un revers à une main, mais qui n’a aucune efficacité par rapport à son ancien coup. C’est dommage, car la France a peut-être perdu l’occasion d’avoir son ” Bjorn Borg ” en la personne d’Hervé Gauvain “. Dans Tennis Magazine n° 16 juillet 1977, Eduerdo Argon dit ceci : ” Le tennis , c’est l’expérience et la condition physique. Aujourd’hui on s’excite, on voudrait trouver des Borg à tous les coins de rue “. L’Uruguayen de Dijon sait de quoi il parle : Brigitte Simon et Hervé Gauvain ont été ses élèves. Et il a dû assister, impuissant, au ” sacrifice ” ordonné par la direction technique nationale du revers à deux mains d’Hervé, jugé non conforme à l’époque. ” Il jouait comme Borg ” soupire t-il encore aujourd’hui.

Du “pro-fesseur” au thérapeute ethique

blog http://questcequuntherapeuteethique.unblog.fr/ qui va évoluer en co-création.

Art Terre et Ciel

Qu’est ce qu’un thérapeute éthique ?

Voici une question fondamentale et difficile à la fois dans une époque où le changement semble être une nécessité. De nombreux thérapeutes formés et non formés commencent à exercer parfois en ayant fait un travail suffisant pour connaître qui ils sont et parfois en ayant simplement appris une technique, une méthode d’enseignement. Est-ce suffisant ?L’éthique est dans l’étymologie du terme, la science de la morale. Dans notre contexte de thérapeute éthique, nous pouvons comprendre l’éthique comme l’ensemble des valeurs humaines qu’incarne le thérapeute.

Est-il congruent ? Est-il humble ? Connaît-il ses limites ? Se connaît-il vraiment ? Croit-il dans les capacités de son patient ? Est-ce qu’il continue à se former ? Est-ce qu’il a fait une analyse ? Continue t-il à travailler sur lui ? En supervision en groupe, individuelle ? Se forme t il régulièrement ? etc…

Nous ne pouvons pas évaluer un thérapeute éthique par la valeur, la quantité de ses diplômes et leur reconnaissance par l’état. Un thérapeute éthique est en conscience, dans un profond respect de la nature humaine. Un thérapeute éthique accompagne vers le chemin de l’autonomie, la liberté d’être dans le cheminement vers soi, dans le processus d’individuation ayant pour finalité de devenir son propre « maitre ».

Et pour vous qu’est ce qu’un thérapeute éthique ? Si vous souhaitez me donner vos valeurs du thérapeute éthique contactez moi par écrit pour diffusion sur le blog cité ci-dessus.

L’exemple de la méthodologie de l’étude du TANAKH

https://ravsak.org/philosophical-inquiry-tanakh   What is a typical lesson look like?

A typical session consists of a group of students sitting in a circle reading a biblical text together, with each child reading a line (thus turning a written text back into shared speech event). Then students raise questions of what they found puzzling or interesting in the text, which form the agenda for discussion. In the inquiry students draw upon carefully constructed plans and exercises which help maintain focus and encourage depth of discussion. These open up the field of meaning around concepts—both within the child’s world and from within the tradition. Additional written material, Jewish sources, images and recordings are also used to stimulate or further inform the inquiry. Drawing and drama can also be used as a vehicle for extending the discussion.

An example of a child’s question that might be raised and explored with parashat Bereishit: “What does it mean when it says “and God says that this was good”? This could then lead to a discussion of the concept of good.

Sample Discussion Plan (3rd grade), what does the word good mean in the following situations:

  • Your mom says, “Our car is a good car”
  • You finish painting a picture, stand back and say, “This is a good painting”
  • You take a bite of an apple and say, “Mmm, what a good apple”Your teacher says, “You are such a good girl”
  • You get good grades
  • She says, “You are such a good friend”
  • You consider a particular toy good to play with

These questions open up different possible meanings of the term good (reliable, “just as I wanted it to be,” “just as it should be,” morally good, compliant, achieving a high standard, “brings out the best in me,” loyal, interesting, to name but a few). The students return to the text and ask themselves how each of these meanings changes their understanding of the world God created and the relationship between God and what God created. The students might then turn to other biblical passages where the term tov appears and discuss which of these offer insight into the Bereishit text.

They might then discuss what it would take to care for the world, to look after it in light of these meanings, and finish the class with an activity where student draw one of the days of creation according to their own interpretation of good in the text. While the examples in the discussion plan would change depending on the age of the child, the meanings they put forth will not change, since the various kinds of good are interesting to people at all ages. The question “What is good?” is one we can keep going back to because it is a philosophical question that remains with us throughout our lives and dreams.

Sir Ken Robinson : Changing education paradigms

https://www.youtube.com/watch?v=zDZFcDGpL4U 11mn40, en anglaisPicture3

https://www.youtube.com/watch?v=e1LRrVYb8IE en français

http://www.thersa.org/events/video/archive/sir-ken-robinson  55mn20

On ne peut pas traiter les élèves comme des batch de production d’une usine.  La notion de classes par age n’a pas de sens, l’éclatement du collectif est à l’opposé de ce qui advient dans la vie professionnelle, la pensée divergente est anéantie. L’éducation detruit plus de potentiel qu’elle n’en crée. Et on ne peut réformer avec les concepts de la revolution industrielle et du diplôme qui assure un job.