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Le high-tech va “hacker” l’éducation

VIDÉO de 11:30 mn, en français, France24. Titre = De la Tunisie à la Tanzanie, des entrepreneurs réinventent la transmission du savoir, parfois de manière surprenante. Aperçu dans #TECH24.

http://www.lepoint.fr/technologie/le-high-tech-va-hacker-l-education-05-10-2015-1970765_58.php

Par Guillaume GRALLET, publié le 05/10/2015 à 12:01 | Le Point.fr

Réflexions sur l’utilisation ou l’interdiction du numérique (par exemple la vidéo pédagogique scientifique, construire un robot intelligent) à l’école, du pour et du contre, différentes expériences allant dans les 2 sens. Aperçu avec notamment la Holberton School  et l’alliance Mark Zuckerberg-Bill Gates.

HOLBERTON SCHOOL

Un jeune Français, Julien Barbier, vient de lancer à San Francisco une école, Holberton School, du nom de l’ancienne informaticienne Betty Holberton, qui s’est distinguée durant la Seconde Guerre mondiale. Le credo du nouvel établissement, co-créé avec Sylvain Kalache et Rudy Rigot, deux autres Français installés en Californie ? “Tout le monde peut rêver de devenir informaticien, sans considération de race, d’âge ou de genre.” Soutenus  par le fonds Trinity Ventures, les jeunes entrepreneurs rêvent de faire aussi bien que ce qu’a fait Xavier Niel en France, qui a réussi un coup de maître avec l’école 42, ouverte sans condition de diplôme mais en prenant uniquement en compte la motivation et les compétences des candidats. De plus en plus de personnalités du high-tech s’intéressent à l’éducation, comme on peut le voir dans #TECH24, l’émission high-tech de France 24 présentée avec Marjorie Paillon et dont Le Point.fr est partenaire. L’éducation est d’ailleurs au cœur d’un événement, TEDx, qui aura lieu ce lundi 5 octobre à l’Unesco.

L’alliance Mark Zuckerberg-Bill Gates

En Afrique, Mark Zuckerberg s’est allié avec Bill Gates, tout comme au créateur d’eBay Pierre Omidyar, pour investir dans la start-up Bridge qui, au Kenya, en Ouganda ou encore au Nigeria, veut connecter les familles qui gagnent moins de 1,60 dollar par jour. Paradoxe : certaines des écoles choyées par les tycoons de la Silicon Valley pour leurs enfants s’affranchissent des écrans. C’est déjà le cas des écoles Waldorf, qui s’appuient sur les méthodes du philosophe suisse Rudolf Steiner mettant à l’honneur le travail manuel et les expérimentations. Tout comme AltSchool, créée également en Californie par Max Ventilla, un ancien de Google, et soutenue par Laurene Powell Jobs, veuve de Steve, ou encore la Acorn School à Londres. Cet établissement au nombre de places limité (moins de 85 par promotion) va jusqu’à interdire tout écran. L’heure est aux makers !

Tablettes ou pas tablettes, convaincus de l’intérêt stratégique de l’éducation, de plus en plus de “locaux” s’emparent de la transmission du savoir. C’est le cas, par exemple, de l’initiative Ubongo Kids, imaginée en Tanzanie et qui vise, à travers des dessins animés accessibles, à translettre des bases de mathématiques ou de grammaire sur le mobile. En Tunisie, l’initiative, Draw my science s’appuie sur des vidéos pour transmettre des connaissances de base scientifiques que l’on peut ensuite retrouver sur YouTube. Enfin, à San Francisco, l’ONG First Graduate cible ceux qui ont les capacités de devenir les premiers diplomés de leur famille afin d’enclencher un cercle vertueux. Cette initiative a été encouragée par la fondation Epic, créée par l’entrepreneur Alexandre Mars, basée à New York et qui a également choisi d’apporter son soutien au projet Simplon.co, né en France.